L’an dernier, j’ai pris la décision de perdre du poids et de manger mieux. Je venais de subir mon examen physique annuel et d’écouter mon médecin prononcer les paroles tant redoutées après mon passage sur la balance : « Vous devriez songer à perdre un peu de poids. »
Mon cœur s’est serré à cette pensée.
J’avais mis ma prise de poids au compte de mon déménagement à Chicago, où la pizza est épaisse et où les nouveaux restaurants à essayer ne manquent pas. La vérité c’est que j’avais cessé de m’entraîner régulièrement et que je ne mangeais pas de façon équilibrée. Quand je me laissais tenter, je n’y allais pas avec le dos de la cuiller. J’ai un penchant marqué pour les sucreries et j’adorais me récompenser à la fin d’une journée stressante en savourant un en-cas sucré tout en sirotant un verre (ou deux) de vin. Je continuais aussi de manger comme une athlète qui s’entraînait en forçant sur les glucides et en mangeant tout ce dont j’avais envie. En conséquence, je me sentais léthargique et je manquais d’inspiration; je comptais sur la caféine pour me remonter. Le fait d’exercer un emploi très stressant n’améliorait en rien ma situation. J’avais désespérément besoin de changement, et les paroles de mon médecin ont provoqué un réveil brutal.
Au début du mois de mars, je me suis fixé l’objectif de perdre 15 livres. Si je pouvais atteindre cet objectif, je me situerais dans la bonne moyenne par rapport à ma taille et je n’aurais plus à craindre pour ma santé dans l’immédiat. En outre, comme j’allais bientôt devoir choisir une robe de mariée, perdre quelques livres ne me ferait pas de mal! J’ai choisi un régime qui éliminait tous les aliments susceptibles de déclencher une réponse immunitaire, car j’ai toujours présenté des réactions allergiques à certains aliments, mais je n’avais jamais identifié ces aliments avec certitude.
Après trois mois de saine alimentation et d’exercice plus régulier, j’ai atteint mon objectif de perte de poids. Je dormais mieux, j’avais plus d’énergie et j’avais même supprimé le café ainsi que tous les aliments additionnés de sucre. Au bout de six mois, j’avais perdu un total de 25 livres. Je m’entraînais pour un marathon, et mes temps étaient plus rapides que jamais. Je me sentais forte pour la première fois depuis longtemps. Je mesurais ma tension artérielle tout au long de mon entraînement pour en connaître l’impact sur ma fréquence cardiaque au repos. Ce fut une expérience incroyable de la voir baisser jusqu’à retrouver un niveau athlétique.
Honnêtement, je n’arrivais pas à le croire. Voir mon poids diminuer régulièrement et revenir petit à petit à un niveau que je n’avais pas observé depuis l’école secondaire était grisant. Cela paraît idiot quand j’y repense aujourd’hui, mais j’avais falsifié mon poids sur mon permis de conduire — et j’avais maintenant atteint un poids inférieur à ce poids fictif! Je ne me rendais pas compte que j’avais autant de poids à perdre.
La plus grande surprise pour moi a été de constater l’impact positif que ma perte de poids a eu sur mon asthme.
Selon l’American Lung Association*, l’asthme est plus fréquent chez les personnes obèses; l’obésité aggrave les symptômes d’asthme et les rend plus difficiles à maîtriser. La recherche indique que le tissu adipeux produit des substances inflammatoires qui pourraient affecter les poumons et des études** suggèrent que ces substances agissent sur l’asthme.
Un surplus de poids peut causer des problèmes chez les gens qui sont déjà atteints d’asthme, ce qui est exactement ce qui m’est arrivé. Je me réveillais la nuit en toussant à cause de mon asthme mal maîtrisé et j’étais encore plus essoufflée que d’habitude quand je grimpais des escaliers et que je faisais de l’exercice. J’utilisais plus souvent mon inhalateur et j’ai même été mise sous traitement d’entretien. Tellement de signes indiquaient que j’étais diminuée physiquement; mon poids n’était que l’un d’entre eux.
Si je pense que les aliments susceptibles de déclencher une réaction inflammatoire ont pu jouer un rôle mineur dans le mauvais contrôle de mon asthme, je dois reconnaître que ma perte de poids a eu une influence bénéfique presque immédiate sur mes symptômes.
Si vous êtes aux prises avec un asthme mal maîtrisé et que vous désirez perdre du poids, consultez votre médecin pour qu’il vous indique des façons sûres et efficaces d’y arriver. Dans l’intervalle, les activités suivantes vous permettront d’acquérir des habitudes plus saines et d’améliorer votre état général :
Ne vous laissez pas intimider par les chiffres qu’indique la balance et ne vous attendez pas à obtenir des résultats du jour au lendemain. Une fois sur le chemin du succès, dites-vous qu’à chaque jour suffit sa peine et qu’une version améliorée de vous-même sera la récompense de vos efforts.
Pour de plus amples renseignements sur la prise en charge de l’asthme, consultez votre médecin ou votre équipe soignante.
* Site disponible en anglais seulement.
** Articles disponibles en anglais seulement.